Titre : | Pratiques, n°159-160 - décembre 2013 - Le figement en débat |
Type de document : | Bulletin : texte imprimé |
Paru le : | 01/12/2013 |
Année : | 2013 |
Format : | 255 p. / 24 cm |
Langues: | Français |
Sujets : |
Bastogne défigement ; expression ; figement ; lexicologie ; proverbe ; sémantique ; stéréotype ; traduction |
Résumé : |
Longtemps relégué à la marge de la linguistique et des sciences du langage, comme un épiphénomène assimilé à un ensemble de curiosités appréhendées comme autant d’exceptions aux règles de la langue et du bon usage, le figement linguistique des expressions s’installe aujourd’hui au cœur des modèles linguistiques. Sous un angle non seulement diachronique, mais synchronique, à l’interface de ce qui articule la grammaire et le lexique, la morphosyntaxe, la sémantique et la pragmatique, cette intrusion désorganise au passage l’application des principes de construction par emboîtements sur lesquels s’opère le partage des champs hérités de la tradition linguistique et grammaticale. Quant au défigement discursif et interprétatif qui s’y rapporte, en attendant de trouver la place qui lui revient, corrélative des contraintes associées notamment à la nature graduelle et plus généralement à l’ensemble des propriétés du figement linguistique, il reste encore trop souvent considéré comme le fait d’un jeu rhétorique superficiel, tout bonnement ignoré par beaucoup de linguistes, mais qui intéresse de longtemps ceux qui abordent le sens par le discours et par les textes. L’ambition de ce numéro de Pratiques n’est évidemment pas de rendre comptede la diversité des questions qui s’insinuent un peu partout en linguistique, depuis que la grammaire générative a entrepris de problématiser la question du figement comme constitutive du langage humain et de la compétence linguistique des sujets parlants, d’en saisir les implications sur l’organisation même des composantes du système ; pas davantage bien sûr qu’il ne s’agit de faire le tour du foisonnement de propositions associées aux diverses approches des formes de défigement discursif en analyse du discours et en rhétorique. Loin d’épuiser exhaustivement cette diversité, il s’agit ici néanmoins de proposer d’abord, dans la première partie de ce recueil, un bref tour d’horizon de ce qui se joue désormais derrière la notion métalinguistique de figement linguistique des expressions (et derrière les notions apparentées de collocation,expression toute faite, idiomatique,phraséologique, etc.) ; et d’aborder ensuite, dans la deuxième partie, ce qui a trait aux formes de défigement qui en découlent, sous un angle théorique linguistique toujours, mais aussi aux plans discursif et interprétatif. Les deux dernières parties reviennent sur ces questions par différents biais relatifs à la traduction des expressions figées dans un premier temps, et ensuite par leur appréhension épilinguistique et leur traitement didactique. La première section de ce volume réunit diverses réflexions sur le figement dans le champ théorique linguistique. A un niveau général et dans une perspective diachronique pour commencer, BernardCombettes aborde le figement sous l’angle de la régularité des changements linguistiques associés à la lexicalisation et respectivement à la grammaticalisation des expressions. Ayant défini ce qui articule étroitement ces deux dimensions complémentaires de l’évolution des langues, son intervention met l’accent sur ce qui concerne en particulier la grammaticalisation, qui lui permet de mieux cerner les propriétés fonctionnelles du figement diachronique des expressions. Dans une perspective ensuite essentiellement synchronique, Gabrielle Soare et Jacques
Moeschler examinent les propriétés respectivement syntaxiques et sémantiques des expressions figées, en vue de démontrer qu’elles ne peuvent être appréhendées que dans un cadre pragmatique général. Leur approche associe le sens des expressions figées à la construction de concepts ad hoc complexes, inférés pragmatiquement, mais linguistiquement prédéterminés. Suite à ces approches théoriques générales, les cinq interventions qui complètent la première partie du recueil prennent pour objet des formes de figements plus spécifiques. Appliquée au français et à l’allemand, l’analyse de Maurice Kauffer porte sur les propriétés pragmatiques d’une forme particulière d’expressions figées, qu’il assimile à des « actes de langage stéréotypés », dont la fonction n’est pas référentielle, mais essentiellement discursive et interactionnelle. Son approche approfondit une dimension encore peu explorée du figement dans la tradition linguistique française. De son côté, Michele Prandi s’interroge sur les analyses consistant à concevoir le sens métaphorique ou métonymique d’unités lexicales simples, sur le modèle de celui des expressions figées polylexicales, comme issu du figement d’anciennes figures vives. Son analyse le conduit à opposer, d’un côté les extensions de sens métaphoriques ou métonymiques associées aux lexèmes et aux expressions figées, fondées sur des concepts cohérents au plan cognitif, de l'autre certaines métaphores vives fondées sur des conflits conceptuels qui en principe ne se figent pas, et donc n'entraînent pas diachroniquement d'extensions de sens lexical. Christophe Cusimano s’intéresse quant à lui à une forme de figement issue du défigement d’expressions par l’ajout d’affixes. L’intérêt de son approche est non seulement de mettre l’accent sur une forme de défigement très particulière associée à un jeu morphologique (et ce faisant d’annoncer ce qui fera l’objet des interventions de la seconde partie de ce volume), mais de relever la tendance à un refigement de ce genre de (dé)constructions discursives. Cette première section se clôt sur deux études de cas (accessibles sur le site de Pratiques), portant sur diverses locutions centrées sur certains emplois du verbe dire (ou sur certaines extensions du sens lexical de ce verbe sous certaines formes). Pierre Péroz s’attache à démontrer que derrière l’apparente imprévisibilité du sens de ces différentes expressions plus ou moins figées, le sens du verbe dire reste alors malgré tout assujetti à la forme schématique de ses emplois standards en constructions libres. Son analyse nous rappelle utilement que le figement n’abolit pas d’un seul coup ni intégralement les propriétés de l’expression dont il procède diachroniquement. En conclusion de ce premier cycle de réflexions sur le figement linguistique, Corinne Féron et Danielle Coltier examinent quant à elles très minutieusement en quoi les emplois desoi-disant peuvent être plus ou moins figés sous la forme d’un marqueur de discours dont le sens codé résulte à l’origine d’une inférence associée à une construction libre. Leur analyse permet d’appréhender sur un cas précis ce qui articule les dimensions respectivement diachronique et synchronique du figement linguistique. La deuxième section de ce recueil porte sur ce qui a trait au défigement des expressions, toujours considéré par beaucoup de linguistes comme une question secondaire et marginale, confinée à l’analyse de jeux de mots rhétoriques reconnus comme divertissants et parfois créatifs, mais reléguée à la périphérie de ce qui a trait au langage et au sens des énoncés, sans rapport aux propriétés qui intéressent la linguistique. Loin de remettre en cause la dimension ludique et créative des procédés en question, l’objectif est néanmoins de dépasser le préjugé qui s’y rapporte, pour appréhender les effets du défigement au plan non seulement interprétatif et discursif, mais plus profondément au plan de ce qui relie les instructions linguistiques à l’interprétation des énoncés en contexte. Salah Mejri pour commencer, dont les travaux antérieurs ont largement contribué à clarifier les propriétés syntaxiques et sémantiques du figement linguistique, aborde ici le défigement comme une propriété centrale du phénomène, reléguant même au second plan celles qui furent initialement à la base des observations ayant contribué historiquement à une prise en compte du figement comme fait linguistique. Après avoir retracé le cheminement des réflexions qui permettent aujourd’hui de concevoir ce qui a trait au défigement comme constitutif de ce qui détermine le figement linguistique à différents niveaux, il en évalue l’apport théorique et la productivité pour une appréhension plus générale du phénomène, dont bien des aspects restent encore à clarifier. Silvia Palma revient ensuite sur ce qui définit le défigement (ou détournement), en discours, des expressions figées de la langue, en se focalisant sur les changements lexicaux qu’induisent virtuellement ces procédés dans le langage des jeunes. Appliquées au français et à l’espagnol, ses analyses prennent appui sur les propriétés sociolinguistiques et interactionnelles, et sur un catalogue rigoureux des formes de défigement que recèle ce corpus étonnamment productif en la matière, pour en évaluer les effets créatifs à différents niveaux, qui impliquent un détournement systématique de l’ensemble des propriétés du code linguistique. Les contributions suivantes se tournent alors vers la littérature, non moins productive que le corpus de langage oral dont il vient d’être question, en vue toujours de saisir les effets sémantiques et interprétatifs associés aux formes de défigement de la langue en discours. La même quête se poursuit dès lors par d’autres chemins empiriques, sur la base d’un corpus moins spontané, mais en compensation plus élaboré et maîtrisé, en raison d’abord de la médiation de l’écrit, et surtout en raison du fait que les textes alors analysés assument sans doute plus consciemment et rationnellement l’enracinement linguistique des défigements interprétatifs qu’ils mettent en œuvre. A partir d’une approche énonciative des propriétés sémantiques associées à l’opacité (et corrélativement à la transparence) graduelle que détermine l’analysibilité du sens des expressions figées, Laurent Perrin cherche à tirer les fruits de « la leçon de Giono dans Les Âmes fortes roman tout à fait remarquable en ce qui concerne l’enrichissement du sens par le défigement systématique de l’expression. Selon une orientation analogue, l’article de Sophie Milcent-Lawson poursuit l’analyse de Giono et l’étend ensuite à l’œuvre de Beckett. Moins engagée que l’intervention précédente au plan théorique linguistique, mais bien plus vaste et minutieuse au plan de la variété des exemples analysés et de la connaissance des œuvres qu’elle prend pour objet, l’analyse apporte en outre une contribution substantielle à la démonstration selon laquelle les procédés stylistiques de certains écrits littéraires reposent sur une poétique du récit par le défigement de la langue, dont la linguistique pourrait s’inspirer pour remonter aux questions qui la concernent. Cette seconde partie se clôt par un dernier article (accessible sur le site de Pratiques), qu’André Petitjean et Sabine Pétillon consacrent à la proverbialisation des textes dramatiques. L’intérêt de leur approche est à la fois de se focaliser sur les proverbes et autres expressions figées de rang phrastique ou supérieur, et de faire le point sur leurs fonctions textuelles et intertextuelles dans le texte théâtral, non sans relever au passage ce qui a trait aux fréquents défigements ou détournements dont ils font l’objet. Consacrée à ce qui concerne la traduction des expressions figées, la troisième section de ce recueil s’appuie sur l’ensemble des éléments dont il vient d’être question, en vue de saisir les enjeux de la transposition, dans une langue cible, du sensdes énoncés d’une langue source intégrant une expression figée, qui de surcroît fait parfois l’objet d’une forme ou une autre de défigement discursif. Inutile de préciser qu’une telle opération se trouve confrontée à certains choix qu’il s’agit de décrire et d’évaluer avec précision. Après avoir défini le figement linguistique comme une propriété centrale de l’idiomaticité et des collocations qui s’y rapportent, Yvon Keromnes la confronte aux enjeux de la traduction en allemand et en anglais des albums d’Astérix. L’intérêt de son approche tient précisément à cette confrontation qui consiste à évaluer les différents choix relatifs à la transposition, dans d’autres langues et d’autres cultures, des expressions figées constitutives d’un objet bien ancré dans la langue et la culture française, et réputé de ce fait intraduisible .Heinz-Helmut Lüger poursuit l’exercice sur la traduction en français et en italien d’une œuvre de Günter Grass, Ein weites Feld, dont les effets allusifs, et notamment ce qui a trait aux différents jeux par le défigement des expressions, élèvent encore le degré de complexité de leur traduction. A partir d’une analyse de la polyfonctionnalité des expressions figées dans le texte de référence qu’il prend pour objet, l’article examine les difficultés auxquelles se confrontent leurs traductions, en évaluant comparativement les choix qu’elles opèrent, leurs bénéfices et leurs sacrifices respectifs. En conclusion de cette troisième partie de notre recueil, l’article de Caroline Pernot porte sur différents fragments de textes littéraires, dont la traduction de français en allemand s’avère particulièrement délicate à deux niveaux : d’une part en ce qu’ils impliquent comme précédemment une forme ou une autre de défigement d’une expression, et d’autre part en raison du fait que cette dernière correspond alors à une expression de rang phrastique assimilable à un « phrasème situationnel » (comparable à ce que Maurice Kauffer définit ici même comme un « acte de langage stéréotypé »). L’intérêt de l’analyse est alors notamment de s’appuyer sur les choix de la traduction pour faire ressortir les différents aspects de la complexité du sens de ces expressions en contexte. L’une des difficultés que rencontrent la linguistique et les sciences du langage, notamment en ce qui concerne une question comme celle du figement/défigement des expressions, tient au fait que ce dont il s’agit de rendre compte scientifiquement n’est pas (ou du moins pas aisément) séparable de ce qui peut être appréhendé spontanément par les sujets parlants, en vertu des compétences mêmessur lesquelles repose le langage humain. Rien n’indique évidemment que cette aptitude introspective des sujets parlants nous éclaire directement sur les compétences dont cherchent à rendre compte les savoirs savants sur le langage (si c’était le cas ces savoirs n’auraient alors aucune sorte d’utilité, car rien ne serait à clarifier sur le langage), mais il demeure évidemment légitime de s’interroger sur les recoupements, ou du moins sur les relations éventuelles entre ces deux niveaux d’appréhension, notamment lorsqu’il s’agit de s’interroger sur le défigement des expressions dans le langage des jeunes ou dans la littérature, ou encore par exemple sur les choix que sélectionne la traduction des expressions figées. Une telle préoccupation s’impose aussi en ce qui concerne l’analyse de certains dictionnaires et autres nomenclatures d’expressions figées qui fleurissent un peu partout, ou d’évaluer les instruments didactiques les mieux adaptés à l’enseignement de ces expressions aux enfants, ou encore aux étrangers non natifs de la langue considérée. Rien d’étonnant dès lors que la question de l’appréhension épilinguistique des expressions figées par les sujets parlants, qui aurait aussi bien pu s’articuler aux interventions des deuxième ou troisième sections de ce recueil, nous conduise finalement à l’examen des questions didactiques qui les concernent (conformément aussi à une vocation de la revue Pratiques). La première intervention de la dernière section de ce recueil ne concerne en rien la didactique. Alice Krieg-Planque s’intéresse à ce qu’elle appelle le « sentiment de figement » dont attestent les entrées et les amorces de rédaction des notices de certains dictionnaires d’expressions figées du discours politique. Il ressort notamment de ses observations que ces expressions y sont abordées sous l’angle de leur défigement, et aussi sous un jour dépréciatif. Elle en conclut que pour les auteurs de ces dictionnaires, le « prêt-à-parler » des expressions figées du discours politique fait figure d’un « prêt-à-penser » de la langue de bois attachée au pouvoir des politiques, qu’il s’agit de défiger pour en contrecarrer les effets. Caroline Masseron s’appuie quant à elle sur une enquête en milieu scolaire consacrée à l’interprétation d’expressions figées, pour examiner les stratégies adoptées par les enfants et les jeunes gens interrogés en vue d’en délivrer une interprétation. L’intérêt de son analyse tient notamment aux corrélations qui lui permettent d’articuler ces stratégies à diverses propriétés linguistiques de ces expressions, qui sous-tendent une réflexion sur les meilleurs angles didactiques susceptibles d’en rendre compte. En clôture de ce recueil, Nathalie Gerber et Olha Luste-Chaâ s’intéressent au traitement des expressions figées dans différents manuels d’enseignement et d’apprentissage du français comme langue étrangère pour adultes. Ayant constaté que l’évolution de ces manuels vers des méthodes communicationnelles et actionnelles a favorisé la prise en compte des expressions figées en didactique, leur analyse met le doigt sur quelques sérieuses insuffisances et approximations en ce qui concerne la manière d’en rendre compte, et proposeun certain nombre de pistes de réflexion et de moyens techniques susceptibles d’y remédier. Le tour d’horizon que propose ce numéro n’est pas circulaire. Il prend appui sur la très riche réflexion dont attestent de nombreux ouvrages et articles récents (dont les références figurent dans la bibliographie des contributions dont il se compose), en vue de proposer un parcours orienté du figement linguistique des expressions à leur défigement interprétatif et discursif, et ce faisant de la linguistique à l’analyse du discours, à la littérature et à la traduction, et jusqu’à la didactique des expressions figées. Par nature, la question du figement/défigement des expressions impose un décloisonnement théorique non seulement des champs de la linguistique, mais de ce qui la sépare de l’environnement interprétatif et discursif des mots et des phrases qu’elle prend pour objet, et des diverses pratiques empiriques en quoi consiste le langage. L’occasion de renouer certains liens était trop belle pour être manquée par la revue Pratiques. |
Note de contenu : |
Laurent Perrin Présentation
I. Le figement en débat : figement linguistique et défigement discursif Bernard Combettes Aspects diachroniques du phénomène de figement Gabriela Soare, Jacques Moeschler Figement syntaxique, sémantique et pragmatique Maurice Kauffer Le figement des « actes de langage stéréotypés » en français et en allemand Michele Prandi Extensions lexicales et figures vives : une frontière essentielle Christophe Cusimano Figement de séquences défigées. Un commerce devenu inéquitable Pierre Péroz « C’est juste pour dire ». Variations sémantiques et régularité des opérations linguistiques dans le cas du verbe dire Corinne Féron, Danielle Coltier Etude de cas : soi-disant II. Défigement discursif et interprétation Salah Mejri Figement et défigement : problématique théorique Silvia Palma Le phénomène du détournement dans le langage des jeunes Laurent Perrin De l’analysibilité au défigement des expressions figées. La leçon de Giono dans Les Âmes fortes Sophie Milcent-Lawson Poétiques du défigement chez Giono et Beckett André Petitjean, Sabine Petillon De l'usage de la parole proverbiale dans les textes dramatiques III. Traduction des expressions figées Yvon Keromnes Astérix en traduction : les enjeux du figement Heintz-Helmut Lüger Figement et défigement dans la traduction. L’exemple d’un roman de Günter Grass Caroline Pernot Le défigement de phrasèmes pragmatiques et sa traduction IV. Appréhension épilinguistique et didactique des expressions figées Alice Krieg-Planque Le traitement du « figement » par des locuteurs ordinaires : le sentiment linguistique d’« expression toute faite » dans des contextes de critique du discours politique Caroline Masseron Enquête (en contexte scolaire) sur l'interprétation de quelques expressions : le raisonnement lexical entre figement et analogie Nathalie Gerber, Olha Luste-Chaâ Traitement du figement dans les manuels d’enseignement / apprentissage de FLE pour adultes André Petitjean Pratiques a 40 ans |
En ligne : | http://www.pratiques-cresef.com/cres09159.htm |
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Laurent Perrin, Directeur de la recherche
| 2013
Longtemps relégué à la marge de la linguistique et des sciences du langage, comme un épiphénomène assimilé à un ensemble de curiosités appréhendées comme autant d’exceptions aux règles de la langue et du bon usage, le figement linguistique des expressions s’installe aujourd’hui au cœur des modèles li...
Article : texte imprimé
Bernard Combettes, Auteur
| 2013
Article : texte imprimé
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Centre de documentation pédagogique Malonne | .Magasin | Périodique | PRA 159-160 | Empruntable | Disponible |
Centre multimédia - Bastogne | B. 1er étage Bibliothèque | Périodique | Pratiques 2013 | Empruntable | Disponible |