Note générale :
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Broché
Tout commence par le papyrus, biblos en grec, qui va donner le livre. L'objet n'est pas commode même si le «codex», assemblage de cahiers cousus ensemble, se prête plus à la manipulation que les rouleaux qui se dévident autour d'un bâton de bois. Passons sur ces tâtonnements et venons-en, tout en nous attardant sur l'iconographie, à cette découverte qui fera entrer le livre dans l'intimité des premiers humanistes: l'imprimerie.
Une civilisation conquérante commence, qui arrache la culture aux scriptoria des monastères. Mais les livres, à la portée de tous, deviennent des bombes à retardement et il en est d'eux comme des imprimeurs : il y a les «bons» et les «mauvais». Les pouvoirs politiques sauront faire le tri.
Poursuivant son aventure du livre, l'auteur s'attache, dans ce 2e volume, à décrire la croisance spectaculaire de l'imprimé aux 19e et 20e siècles. Un phénomène dû à la scolarisation des masses, conjugué à la mécanisation de l'imprimerie, mais surtout à la naissance d'un nouveau métier : l'éditeur, qui classe et dépiste le manuscrit, contrôle la publication et la distribution, relayé par les librairies et les bibliothèques. L'abondante illustration évoque le "triomphe de l'édition" au cours des deux derniers siècles.
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