Note générale :
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Les auteurs ont voulu, dans l'introduction à ce beau choix de gravures et de photos, mettre l'accent sur les débuts de l'auto, du train et de l'avion qui connaîtront une évolution si rapide dont nous retraçons quelques étapes.
Un exemple : en 1830, il fallait encore dix jours pour atteindre Vienne au départ de Bruxelles et à la condition que les relais soient bien pourvus en chevaux.
Un autre exemple : à la fin du XIXe siècle, des bourgades ardennaises étaient encore reliées par des diligences aux villes de Luxembourg.
L'essor mondial des transports modifia profondément la civilisation. L'avion à réaction permit à des millions d'hommes et de femmes, même de condition modeste, de voir plus de pays que n'en parcoururent jadis d'aussi puissants monarques que Charles Quint ou Louis XIV. Ainsi se développa une gigantesque industrie du tourisme qui s'étend désormais jusqu'aux lointaines îles du Pacifique et au coeur de l'Afrique, cette Afrique que Stanley traversa en 999 jours il y a un siècle.
Cet ouvrage aborde aussi l'aspect de ce thème tels que les prédictions pessimistes concernant les moyens modernes de transport qui ne se réalisèrent pas, ou encore les disparitions progressives d'engins dont on attendit beaucoup.
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