Résumé :
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Les enfants malades de l’école ne sont pas uniquement ceux qui échouent. Il existe des cas où, comme dans certaines formes d’échec, la réussite scolaire est alimentée par la souffrance. C’est cet aspect paradoxal de la réussite qui est exposé à la lumière de la psychanalyse ; paradoxal en ce sens que la réussite scolaire, contrairement aux idées reçues, n’aboutit pas systématiquement à une réussite professionnelle et ou sociale et qu’elle peut, au même titre que certaines formes d’échec, représenter un symptôme. Ce symptôme peut être qualifié de « symptôme positif », dans la mesure où il prend la forme d’une valeur sociétale et où, par conséquent, il peut masquer plus qu’il n’alerte. Notre regard se porte ici sur ces enfants, ces adolescents, qui réussissent grâce à un hyper-investissement de leur scolarité et qui, en fin d’études ou au moment d’accéder à leur vie professionnelle, font échouer leur réussite d’une façon ou d’une autre.
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