Résumé :
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A l'heure de l'orthodoxie budgétaire imposée par la crise, il est de bon ton de rationaliser les dépenses publiques. La justice et l'une de ses composantes, l'aide juridique, n'échappent pas à ce mouvement. La ministre de la Justice travaille ainsi sur un avant-projet de loi dont les objectifs sont de limiter l'accès à l'aide juridique, en diminuant le nombre de personnes bénéficiaires de plein droit de cette aide ou les faisant contribuer partiellement via un ticket modérateur. Dans le cadre de cette réflexion, une autre idée est évoquée : la création d'un statut d'avocats "conventionnés" qui pratiqueraient l'aide juridique de manière principale. L'objectif de cet article est d'analyser l'intérêt d'une telle modification et de l'application d'une formule "d'abonnement" aux avocats pratiquant l'aide à la jeunesse. (Extrait de Le JDJ, n°323, mars 2013, p. 12)
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