Note générale :
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Ce livre est un recueil de témoignages de Résistants belges de la Seconde Guerre mondiale : chefs de réseau vétérans ou « courriers » adolescents, communistes, royalistes, agents parachutistes entraînés en Angleterre et héros improvisés, intellectuels ou ouvriers, patriotes de la première heure ou fascistes repentis sur le tard.
Tous ces récits reflètent la diversité des mouvements de résistance à l’oppresseur : la presse clandestine, les filières d’évasion, l’aide aux réfractaires et aux Juifs, le renseignement, le sabotage industriel, la résistance armée.
Le lecteur accède au vécu brut de la lutte secrète : l’ingéniosité nécessaire pour fabriquer de toutes pièces un poste radio, l’indispensable rapidité d’action pour enrayer une vague d’arrestations au sein d’un réseau, la résolution exigée pour affronter un interrogatoire de la Gestapo, le froid glacial des heures d’attente d’un parachutage, la claustrophobie d’un maquisard isolé dans les bois, la camaraderie et la ferveur partagées des combattants de l’ombre.
Chemin faisant, voilà aussi l’occasion de connaître des grandes figures de la Résistance, tels Walthère Dewé, le charismatique chef du réseau de renseignement Clarence, ou Andrée De Jongh, fondatrice, à vingt ans, de la ligne
d’évasion Comète.
De nombreux événements et opérations marquants, jusqu’ici peu connus du public, sont aussi abordés ici, avec précision, comme la parution du «faux Soir» ou la « grande coupure », sabotage simultané de 28 lignes à haute tension à travers le pays.
L’objectif est qu’au terme du voyage, il reste au lecteur une idée un peu plus claire de la Résistance en Belgique, de ses actes et de son esprit.
« Carnets de guerre belges » est une collection qui reprend les Mémoires des combattants belges à travers les siècles et à travers l’ensemble des conflits auxquels ils prirent part.
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