Résumé :
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Chaque année, des discours catastrophistes déplorent le trop grand nombre d’étudiants à l’université, l’augmentation du taux d’échec qui en résulterait et ils plaident pour l’instauration d’un filtre à l’entrée. Or diverses études montrent l’inconsistance de pareilles déclarations. En réalité, l’accès à l’enseignement supérieur est en panne depuis plusieurs années. Quant à un processus de sélection à l’entrée, il représenterait une aberration économique et budgétaire sans parler du gâchis humain. Cependant, comme certaines expériences l’ont montré, un test à l’entrée, à la condition qu’il permette aux étudiants de remédier à leurs lacunes, peut être utile. Semblable dispositif implique de revoir le mode de financement de l’enseignement supérieur, qui s’avèrera profitable à l’ensemble de la société. (Extrait de La revue nouvelle, n°12, décembre 2013, p.77)
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