Titre : | Histoire naturelle de la douleur à la phase aiguë des traumatismes cervicaux pris en charge aux urgences : étude TraCeMED (2013) |
Auteurs : | G. Versmée, Auteur ; O. Bineau, Auteur ; F. Rayeh, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Annales françaises de médecine d'urgence (5, septembre 2013) |
Article en page(s) : | p. 280-285 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Analgésiques ; Cervicalgie ; Douleur ; Études prospectives ; Rachis ; Traumatismes du cou ; Urgences ; Vertèbres cervicales |
Résumé : |
Objectif:
Décrire l’évolution de la douleur dans les sept jours qui suivent un traumatisme bénin du rachis cervical. Matériel et méthode: Entre juillet 2011 et juin 2012, nous avons réalisé une étude prospective observationnelle. Les patients inclus présentaient un traumatisme du rachis cervical datant de moins de 48 heures, sans critère clinique ou radiologique de lésion grave. Une échelle numérique évaluait la douleur de ces patients. Les données étaient recueillies à la consultation initiale, puis par téléphone à j2, j5 et j7. Résultats: Vingt-neuf patients répondaient aux critères d’inclusion et de suivi téléphonique. La moyenne des valeurs de l’échelle numérique de la douleur était de 5,3/10 à la consultation initiale, 4,4/10 à j2, 2,6/10 à j5 et 1,4/10 à j7. La diminution de la douleur entre chaque consultation était statistiquement significative (p < 0,05). La proportion de patients dont la douleur était strictement inférieure à 3/10 était de 10 % à la consultation initiale (n = 3), puis 21 % (n = 6) à j2, 55 % (n = 16) à j5 et 76 % (n = 22) à j7. Conclusion: La diminution de la douleur dans la première semaine qui suit un traumatisme du rachis cervical est suffisamment importante pour permettre la réalisation de clichés dynamiques plus précoce. Des études ultérieures permettraient de compléter ces résultats pour permettre une diminution des arrêts de travail et donc du coût pour la société. |