Résumé :
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Nous subissons aujourd'hui les effets de la libéralisation des marchés du travail. Mais il n'y a pas de fatalité au chômage. Tout dépend de la politique macroéconomique que nous voulons mener. Il y a presque vingt ans, Denis Olivennes, dans un article remarqué, avait dressé un réquisitoire de la société française et de son marché du travail. Nourri des analyses nombreuses de l'époque sur le marché du travail et sur la situation économique de la France à la veille du grand saut dans la monnaie unique, il attribuait le chômage élevé au choix délibéré d'une société accrochée à ses acquis. Aujourd'hui, le chômage atteint à nouveau des records : 10,5 % de la population active pour la France métropolitaine, après 10,7 % en 1994 et 10,8 % en 1997. (Extrait d'Alternatives économiques, HS N°99, p.62)
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