Résumé :
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Si personne ne conteste la place de l’accompagnement dans la formation initiale des étudiants en maïeutique, il faut s’interroger sur sa réelle signification et sa mise en œuvre. Des entretiens menés auprès de sages-femmes enseignantes montrent que les postures professionnelles ne sont pas univoques, notamment face à l’accompagnement, même si la disponibilité aux étudiants est une constante. Le vécu de la propre formation de l’enseignant, plus que son parcours professionnel, semble influer sur sa conception de la relation à l’étudiant, le cadre institutionnel jouant plus sur les modalités de cet accompagnement. Si l’identité sage-femme est défendue auprès des futurs professionnels et est prégnante dans les équipes pédagogiques, celle de l’enseignant en maïeutique dans une structure universitaire semble encore floue et suscite des interrogations.
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