Résumé :
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Introduction: La main est le principal outil de travail de l’homme. En cas de traumatisme aigu, toute la filière de soin doit être mobilisée pour optimiser une récupération fonctionnelle hypothétique. Les acteurs sont nombreux à intervenir dans ce processus cicatriciel parfois long. Nous rapportons un exemple de prise en charge multidisciplinaire ayant autorisée une réhabilitation socio-professionnelle optimale au regard des lésions initiales. Cas clinique : Observation d’un militaire de 26 ans, maçon de spécialité, victime au travail d’un écrasement de sa main dominante dans une bétonnière. Le parcours de soin du patient est rapporté aidé d’une iconographie: conditionnement initial, prise en charge préhospitalière et hospitalière puis évolution des soins au retour à domicile. L’urgence fonctionnelle a été reconnue immédiatement comme urgence absolue, imposant une prise en charge dans les six heures. Sa médicalisation précoce préhospitalière a permis une régulation sur un plateau chirurgical fondamental à la stabilisation et à la reconstruction ostéo-tendineuse, articulaire et cutanée de la main. Ces résultats ont été consolidés en deux mois par une coopération pluridisciplinaire dynamique entre chirurgien, médecin traitant, infirmiers et kinésithérapeutes. Discussion: Le déploiement d’une véritable chaîne de survie fonctionnelle d’une main a autorisé une reprise du travail rapide grâce à des résultats esthétiques et fonctionnels très satisfaisants. Ces synergies professionnelles parfois nouvelles ont été jugées comme gratifiantes et constructives par l’ensemble des acteurs. Par ailleurs le coût global de la prise en charge a été diminué tout en augmentant la qualité du vécu cicatriciel du patient.
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