Titre :
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Les civilisations mésopotamiennes : de 3500 à 539 av. J.-C. La naissance des premières civilisations
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Titre de série :
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Histoire & civilisations, 4
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Auteurs :
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Jacques Le Goff, Présentateur ;
National Geographic, Auteur
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Type de document :
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texte imprimé
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Editeur :
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Paris : RBA France, 2014
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Collection :
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Histoire & Civilisations, num. 4
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Format :
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159 p. / ill., couv. ill. / 29 cm
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Note générale :
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Chronologie comparée : Moyen Orient, Egypte anciennes, autres civilisations.
Listes dynastiques.
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Langues:
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Français
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Langues originales:
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Espagnol
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Sujets :
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Bastogne
Akkad
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Akkadiens
;
archéologie
;
Assyrie
;
assyriens
;
astrologie
;
Babylone
;
Babyloniens
;
Code d'Hammourabi
;
droit (étude historique)
;
écriture cunéiforme
;
Empire hittite
;
hittites
;
Irak
;
magie
;
mèdes
;
Mésopotamie
;
Moyen-Orient
;
Nabuchodonosor II
;
Perse
;
perses
;
Sumer
;
Sumériens
;
Syrie
;
temple
;
Uruk (ville ancienne)
;
ziggurat
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Tags :
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Mitanni (Royaume)
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Résumé :
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C’est au sud de l’Iraq actuel, dans la région que les Anciens appelaient Pays de Sumer, que commença l’aventure urbaine. Avec la naissance des premières villes, Uruk et ses voisines, se mit en place une nouvelle organisation de la société, avec une plus forte spécialisation et hiérarchisation des individus, mais aussi un développement économique, basé sur un accroissement de la production et du commerce. Ce développement favorisa à son tour de nouvelles techniques de comptabilité et de gestion, et finalement la naissance de l’écriture. Celle-ci fut rapidement adoptée plus au nord, dans l’ensemble des bassins fluviaux du Tigre et de l’Euphrate et se révéla un vecteur majeur de l’influence mésopotamienne vers les régions voisines. Au cours des trois millénaires durant lesquels cette écriture fut utilisée, la Mésopotamie et l’ensemble du Proche-Orient connurent alternativement des périodes de fragmentation politique et des périodes impériales : empires d’Akkad et d’Ur entre le XXIVe et le XXIIIe siècle av. J.-C., empires néo-assyrien et néo-babylonien entre les IXe et VIe siècle av. J.-C. Mais la civilisation mésopotamienne conserva toujours une unité et un particularisme, dont nous sommes en bonne partie les héritiers. Nous comptons toujours le temps en fonction des systèmes duodécimal et sexagésimal inventés à Sumer. Le décor de nos cathédrales, avec ses êtres hybrides, ou ses anges et démons ailés renvoie à un imaginaire qui fut celui des artistes d’époque cassite. Et les noms par lesquels nous continuons de nommer les constellations ne sont qu’une adaptation de ceux que leur donnèrent les astrologues mésopotamiens.
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