Résumé :
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Placé entre la Méditerranée, l’Anatolie et l’Euphrate, le Proche-Orient ancien fut longtemps soumis au contrôle de ses grands voisins égyptien et mésopotamien.Résultat, aucun des États qui y naquit ne parvint à devenir une puissance politique ou militaire. Mais sa situation à la croisée des grandes routes maritime et terrestre régionales lui permit de prospérer et d’être un carrefour culturel fleurissant. Vers 1200 av. J.-C., l’équilibre politique proche-oriental fut totalement bouleversé par une grande crise qui allait entièrement renouveler la carte régionale. De petits États néo-hittites naquirent des cendres du puissant royaume hittite en Syrie du nord et en Anatolie orientale. Sur la côte méditerranéenne, quand Ougarit disparut pour toujours au nord, les Philistins s’installèrent au sud. À l’ouest du Jourdain, Israël et Juda virent le jour. En Syrie et haute Mésopotamie, les bédouins araméens construisirent leurs propres royaumes. Seules les cités-États portuaires phéniciennes purent se maintenir sans trop de heurts. L’histoire proche-orientale s’écrivit ensuite au gré des conquêtes des grands empires, néo-assyrien, néo-babylonien, puis perse. Aucun des États de la région ne put maintenir son indépendance, mais leur influence fut considérable. En héritage, le royaume de Juda nous a laissé le monothéisme, et les autres peuples, les premiers alphabets.
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