Résumé :
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À la mort de César, Marc Antoine, Lépide et Octavien se firent accorder des pouvoirs exceptionnels : ce fut le second triumvirat. La succession des alliances et des affrontements permirent d’évincer les « césaricides » Brutus et Cassius, puis Lépide lui-même. Octavien, petit-neveu de César par adoption, affronta ensuite Marc Antoine. Après sa victoire à Actium sur ce dernier et son alliée la reine Cléopâtre VII d’Égypte, Octavien instaura un pouvoir personnel ménageant les apparences républicaines. Les sénateurs le reconnurent comme le premier d’entre eux (princeps) et lui décernèrent le surnom d’Auguste. Accumulant les pouvoirs, il accepta qu’un culte lui fut rendu, et fut divinisé après sa mort. Toutefois, les pouvoirs d’Auguste n’étaient pas héréditaires. Du fait de l’absence de règles successorales claires, sa légitimité reposait sur un consensus entre le Sénat, l’armée et la plèbe urbaine. Pour choisir leurs successeurs, les princes eurent recours à trois procédés : le mariage, l’adoption et l’association au pouvoir. Au fur et à mesure que les alliances matrimoniales élargissaient la famille impériale, les risques de contestation augmentaient. Tous les Julio-Claudiens furent ainsi confrontés à des conspirations, et l’année 69 vit quatre prétendants s’affronter et se succéder à la tête de l’empire. (4e de couverture)
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