Résumé :
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La victoire de Syriza a mis à nu les contradictions de la zone euro. Comment respecter la souveraineté populaire et gérer une dette insoutenable ? Qui aurait pu prévoir, le 1er janvier 2001, le jour où la Grèce a rejoint l'euro, que ce petit pays deviendrait le casse-tête des autorités européennes ? Comment traiter un Etat qui ne respecte pas les règles communes et que faire d'une dette qui n'est pas soutenable ? Des questions auxquelles s'en est ajoutée une autre, depuis les élections du 25 janvier dernier qui ont porté Syriza au pouvoir, sur la manière de réagir face à un gouvernement démocratiquement élu qui souhaite renégocier les termes des accords conclus par ses prédécesseurs. Pour certains, le péché originel a été d'admettre la Grèce dans l'euro. Le pays ne remplissait à l'époque les critères de Maastricht que grâce à un tour de passe-passe comptable sur lequel ses partenaires ont choisi de fermer les yeux. (Extrait d'Alternatives économiques, HS 104, p.26)
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