Résumé :
|
Fin février, la Commission européenne a rendu son verdict : elle autorise la France à attendre 2017 pour ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3 % du produit intérieur brut (PIB), au lieu de 2015 comme prévu initialement. En échange, elle exige un ajustement budgétaire supplémentaire (limité) de 4 milliards d'euros cette année et surtout une accélération des "réformes structurelles" que le gouvernement doit s'engager à mener. Celles-ci doivent être présentées ce mois-ci à Bruxelles sous la forme d'un "Programme national de réformes 2015". La Commission agit ainsi dans le cadre de la procédure dite du "semestre européen" et des nouvelles règles décidées au niveau de l'Union suite à la crise de 2010 pour encadrer plus strictement les politiques budgétaires des Etats. (Extrait d'Alternatives économiques, N°345, p.30)
|