Résumé :
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"Boris Cyrulnik, au cours d'un entretien, veut voir l'événement comme constitutif de la vie : sans événement, pas de vie. C'est ainsi que, se référant à son expérience de neuropsychiatre et d'éthologue, il soutient que l'on va le chercher. L'événement participe ainsi à la constitution de la sensation de vivre chez les animaux, chez les bébés préverbaux comme chez tout être humain. Sa représentation, largement tributaire de la qualité des rapports affectifs avec les proches, se traduit matériellement par des modifications de la structure du cerveau. Deux temps sont à distinguer : celui de la nécessité d'une sensation d'être vivant et le temps de la représentation de ce qui nous est arrivé. Le neurologue développe ainsi sa pensée en prenant différents exemples qui lui permettent de rendre compte des processus de restauration de soi, en soulignant notamment l'importance de la dimension culturelle." (Giust-Desprairies & Lévy, 2015, p. 232-233)
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