Titre : | Bilan des connaissances des belges en matière de santé (2014) |
Auteurs : | Sigrid Vancorenland, Auteur ; Hervé Avalosse, Auteur ; Rebekka Verniest, Auteur ; Michiel Callens, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | MC-Informations (258, décembre 2014) |
Article en page(s) : | p. 48-54 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Belgique ; Communication ; Compétence informationnelle en santé ; Éducation ; Éducation pour la santé ; Information en santé des consommateurs ; Programmes d'éducation pour la santé ; Promotion de la santé ; Santé |
Résumé : |
Trouvez-vous les informations sur la santé dont vous avez besoin ? Les comprenez-vous et pouvez-vous les mettre en pratique ? Telles étaient les questions de l’enquête réalisée auprès de 10.000 membres des Mutualités chrétiennes afin de mesurer leurs compétences en matière de santé (en anglais : « health literacy »). Il ressort des résultats que six Belges sur dix ont une connaissance suffisante des matières touchant la santé, mais qu’elle est limitée pour trois Belges sur dix, voire même insuffisante pour un sur dix. Au total, quatre Belges sur dix en savent trop peu en matière de santé pour mener une vie saine. La Belgique affiche donc un résultat comparable à celui de la plupart des pays européens (European Health Literacy Survey 2011), mais elle est loin derrière la performance des Pays-Bas, par exemple. Plus le niveau d’éducation est faible, moins bonnes sont les connaissances en matière de santé. Parmi les personnes uniquement diplômées de l’enseignement primaire, 34 % ont des connaissances limitées et 19 % ont des connaissances insuffisantes en matière de santé. Plus de la moitié des personnes peu scolarisées éprouvent donc des difficultés à effectuer les bons choix et à faire les démarches appropriées en cas de maladie. À titre de comparaison, parmi les personnes diplômées de l’enseignement supérieur, seules 22 % disposent de connaissances limitées et 4 % ont des connaissances en matière de santé jugées insuffisantes. Les chercheurs ont également voulu savoir si de bonnes connaissances en matière de santé pouvaient compenser l’effet défavorable d’un faible niveau d’études et aider à faire les bons choix concernant un certain nombre d’habitudes de vie saines. Ils ont constaté un effet de la « health literacy » sur l’alimentation, l’activité physique et la consommation de médicaments, ce qui démontre l'utilité de l'éducation et d'une information claire en matière de santé. Les données de cette étude confirment ce qui ressort d’enquêtes antérieures réalisées à l’échelle européenne : le manque de connaissances en matière de santé ne concerne pas une petite minorité, mais touche une grande partie de la population. Investir dans la promotion des connaissances de santé et améliorer l’accessibilité aux informations pour ceux qui en ont le plus besoin doit faire partie des priorités. La MC poursuivra ses initiatives afin de promouvoir la santé, l’autogestion et le coaching. En tant que mutualité, elle met tout en œuvre pour améliorer les connaissances de santé de ses membres et les encourager à mener un mode de vie sain. Pour de nombreux thèmes tels que l’alimentation, l’activité physique, les problèmes de santé, la santé mentale, la MC propose des informations accessibles et objectives tout en accompagnant si possible les personnes individuellement |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | MC.INF 14-258 | Empruntable | Disponible |