| Titre : | Cancer et recours aux thérapies alternatives (2012) |
| Auteurs : | Hervé Avalosse, Auteur ; Koen Cornelis, Auteur ; Michiel Callens, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | MC-Informations (248, juin 2012) |
| Article en page(s) : | p. 26-35 |
| Langues: | Français |
| Sujets : |
Paramédical (MeSH) Belgique ; Chiropratique ; Homéopathie ; Manipulation chiropractique ; Manipulation ostéopathique ; Oncologie médicale ; Ostéopathie ; Risque ; Thérapies complémentaires ; Tumeurs |
| Résumé : |
Objectif Les services et avantages complémentaires de la Mutualité chrétienne (MC) prévoient des interventions en rapport avec certaines thérapies alternatives. Parmi les membres de la MC, environ 1,5 % d’entre eux se font rembourser des médicaments homéopathiques et environ 4 % des séances de chiropractie et/ou d’ostéopathie. Pour la première fois en Belgique, à l’aide des données administratives de la MC, une étude de cohorte historique a été menée afin d’examiner s’il existe un lien entre le fait d’être atteint d’un cancer et le recours à ces trois thérapies alternatives. Données et méthode d’analyse Grâce aux informations de la Consultation oncologique multidisciplinaire, nous avons pu déterminer la population des patients cancéreux entre 2004 et 2008. Ensuite, à partir de quatre paramètres (année de naissance, sexe, statut social, mutualité d’affiliation), nous avons construit une population de contrôle (ne souffrant pas du cancer) qui leur correspond. Enfin, pour ces deux populations, nous avons effectué un croisement avec les données de l’assurance complémentaire de la MC de façon à détecter ceux qui ont été remboursés pour des prestations d’homéopathie, d’ostéopathie ou de chiropractie. Résultats : • Les patients cancéreux présentent bien une propension plus grande (+30%) que la population de contrôle à recourir à l’homéopathie. Sur la période considérée, ce résultat général est très stable d’année en année, mais s’accentue quand il s’agit d’hommes (+40 %), quand les patients cancéreux sont plus jeunes (+79 % pour ceux qui sont nés à partir de 1960) et quand ils appartiennent à une mutualité francophone (+36 %). Enfin, il faut également tenir compte du type de cancer, par exemple : les femmes qui souffrent du cancer du sein ont plus tendance (+42 %) à recourir à l’homéopathie que leurs correspondantes au sein de la population de contrôle. • Par contre, globalement et pour l’ensemble de la période considérée, les patients cancéreux ont une propension plus faible que la population de contrôle à recourir à l’ostéopathie (-7 %) et la chiropractie (-16 %). De plus, pour la chiropractie, on observe que cette tendance s’accentue encore quand il s’agit de femmes (-27 %), de membres d’une mutualité francophone (- 48 %), de bénéficiaires de l’intervention majorée (-30 %). |
| En ligne : | http://www.mc.be/binaries/mc-informations_248_juin_2012_tcm377-121075.pdf |
Exemplaires (1)
| Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | MC.INF 12-248 | Empruntable | Disponible |
