Résumé :
|
Au premier abord, la quiétude de Maizeret, le village-dortoir entre Namur et Andenne où il a fini par poser ses valises, tranche avec la vie trépidante de bourlingueur que Michael Singleton a menée de Rome à Oxford et de Dakar à Louvain-la-Neuve. Missionnaire des Pères blancs, cela forme assurément. Et notamment à l’anthropologie, compétence que ce Belgo-Britannique a naturellement approfondie quand l’Eglise catholique lui est apparue trop éloignée de ses préoccupations humanistes. Celles-ci, il a pu les confronter à la réalité des WaKonongo de Tanzanie. Choc parfois brutal, toujours interpellant, qui a forgé chez lui une philosophie de vie rebelle, transmise en partie dans son dernier livre Confessions d’un anthropologue (L’Harmattan), qui cadre finalement bien avec l’authenticité d’un village des bords de Meuse. (Extrait du Vif/l'Express, N°3337, p.8)
|