Titre : | Prise en charge de l'ulcère veineux : une évaluation des pratiques des médecins généralistes en Midi-Pyrénées (2015) |
Auteurs : | O. Portier, Auteur ; I. Bouissière, Auteur ; Julie Malloizel-Delauney, Auteur ; A. Bura-Riviere, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La revue francophone de gériatrie et gérontologie (213, mars 2015) |
Article en page(s) : | p. 488-495 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Bandages de compression ; Collecte de données ; Diagnostic ; Éducation du patient comme sujet ; Gestion des soins aux patients ; Index de pression systolique cheville-bras ; Médecins généralistes ; Prise en charge de la maladie ; Santé publique ; Thérapeutique ; Ulcère variqueux |
Résumé : |
"Les ulcères veineux sont une pathologie fréquente : leur difficulté à cicatriser et leur coût en font un véritable enjeu de santé publique.
Objectif. Recueillir les modalités de prise en charge de l’ulcère veineux en Midi-Pyrénées, et les confronter aux recommandations de la Haute Autorité de Santé. Méthodologie. étude observationnelle auprès des médecins généralistes de Midi-Pyrénées. Un questionnaire sur la prise en charge des ulcères veineux, basé sur les recommandations HAS, a été envoyé par courrier postal aux médecins généralistes, tirés au sort sur la base de données de l’Union Régionale des Praticiens Libéraux de Midi-Pyrénées. Résultats. Cent-vingt deux médecins ont répondu, soit 24,5%. Seuls 6 médecins (5%) réalisent une mesure de l’Index de Pression Systolique (IPS). Le manque de matériel, un temps de mesure jugé trop long, des difficultés à réaliser et à interpréter la mesure seraient les freins à l’utilisation de l’IPS. L’écho-doppler veineux est prescrit par 113 médecins (94%), mais seuls 43 médecins (36%) le demandent systématiquement. La compression est prescrite systématiquement par 88 médecins (73,3%). Une force III de compression n’est prescrite que par 34 médecins (28%). Le bandage multitype n’est considéré comme le moyen de compression le plus efficace que par 55 médecins (46%). Les médecins semblent sensibilisés à la prise en charge de la dénutrition et de la douleur ainsi qu’à la nécessité d’éducation thérapeutique. Le statut vaccinal antitétanique n’est systématiquement vérifié que par 64 médecins (53%). La fréquence faible de réalisation des prélèvements cutanés et de l’utilisation des antibiotiques oraux témoignent d’une volonté de restreindre l’utilisation abusive des antibiotiques. Quatre-vingt huit médecins (73%) ne connaissent pas les recommandations HAS. Conclusion. Les pratiques de prise en charge de l’ulcère veineux en médecine générale vont dans le sens des recommandations, cependant des points essentiels restent à améliorer et les recommandations restent mal connues. Il est indispensable, dans la perspective d’améliorer la prise en charge de l’ulcère veineux, d’avoir une réflexion sur la diffusion des recommandations et la formation médicale." |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | GER.GER. 15-213 | Empruntable | Disponible |