Résumé :
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"L'offre de participation fortement impulsée par l'État comme une dimension incontournable de la politique des villes se trouve confrontée, en dépit de la bonne volonté des acteurs mobilisés, à des obstacles, des résistances et des enjeux contradictoires qui donnent à la constitution d'un objet commun un caractère laborieux et parfois conflictuel. Ce véritable travail d'élaboration collective révèle des positions d'acteurs différenciées que l'utopie agissante et volontariste ne parvient pas à surmonter. Les questions de l'engagement démocratique, du langage, des statuts, des enjeux et logiques d'intérêts, comme celles des pratiques et représentations de l'espace public et de l'espace habité, sont autant de composantes d'une pluralité de référentiels qui orientent les expériences et logiques des acteurs. L'objet de cet article est de révéler l'envers du décor d'un type de démarche participative et de montrer la lente construction d'espaces d'engagement, d'expression et de délibération." (Penven, 2015, p. 176)
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