Titre : | Évolution dans la prise en charge des accidents hémorragiques liés aux antivitamines K et traités par du concentré de complexes prothrombiniques : la gestion du traitement médicamenteux par les urgentistes s’est-elle améliorée au fil du temps ? (2015) |
Auteurs : | B.-I. Mewasing, Auteur ; J. Pernet, Auteur ; C. Gast, Auteur ; P.A. Raynal, Auteur ; Y. Yordanov, Auteur ; D. Pateron, Auteur ; P. Ray, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Annales françaises de médecine d'urgence (1, janvier 2015) |
Article en page(s) : | p. 9-15 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Antivitamines K ; Hémorragie ; Hémorragies intracrâniennes ; Présentations de cas ; Prise en charge personnalisée du patient ; Service hospitalier d'urgences ; Thérapeutique ; Toxicité des médicaments ; Urgences |
Résumé : |
"Introduction
Les accidents hémorragiques liés aux antivitamines K (AVK) sont une cause majeure de morbimortalité, et représente en France la première cause d’hospitalisations pour accidents iatrogènes graves. L’objectif de notre travail était d’évaluer la prise en charge des patients traités par du concentré de complexes prothrombiniques (CCP) pour une hémorragie grave liée aux AVK, au cours du temps, en particulier après la publication des recommandations de 2008. Patients et méthode Il s’agit d’une étude bicentrique, observationnelle et rétrospective. Les patients, ayant consulté en 2006, 2009 et 2012 au service d’accueil des urgences pour une hémorragie grave aux AVK, pour lesquels une réversion par du CCP a été administrée (prescriptions centralisées issues de la pharmacie), ont été inclus. Les patients, n’ayant pas reçu de CCP, n’ont pas été inclus. Résultats Cinquante-huit patients au total ont répondu aux critères d’inclusion. L’âge moyen était de 77 ans. La première cause d’anticoagulation orale était la fibrillation auriculaire. Les principaux sites de saignement étaient digestif (37 %) et cérébral (19 %). Le délai moyen d’attente de prise en charge médicale initiale était comparable au cours des trois années. Le temps de prescription du CCP était estimé à 146 minutes en moyenne sans modification au fil des années (138 en 2006, 131 en 2009 et 169 en 2012). La vitamine K a été administrée de manière identique au CCP (43 % en 2006, 80 % en 2009 et 68 % en 2012). Conclusion Nos résultats ne montrent pas d’amélioration de la prise en charge de ces patients au cours du temps, malgré les recommandations." |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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