Résumé :
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Face à la crise migratoire qui touche l'Europe, les pays de l'Union sont divisés. L'afflux de réfugiés venus de Syrie, d'Erythrée ou d'Afghanistan, au péril de leurs vies, pose le problème d'une réponse européenne commune. Les demandeurs d'asile issus de pays en guerre risquent la mort en essayant de venir par tous les moyens jusqu'en Europe. Ne faut-il pas faciliter leur venue depuis les pays de transit en y traitant leurs demandes d'asile et en organisant ensuite leur transit ? Sandrine Mazetier : Bien sûr. Et nous travaillons avec le HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, afin d'intervenir à partir des camps de réfugiés du Liban, de Jordanie et de Turquie. C'est une politique qu'il faudrait accélérer, mais sur laquelle nous avons le plus grand mal à mettre d'accord l'ensemble des pays membres de l'Union Européenne ou de l'espace Schengen. (Extrait d'Alternatives économiques, HS 107, p.44)
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