Résumé :
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Dans le cadre d'un travail de recherche, l'auteur s'interroge sur les raisons qui poussent les structures d'hébergement à contrôler les désirs sexuels des résidents alors qu'elles se définissent comme espace de libertés et lieu de vie. Elle identifie dans l'architecture et le mode de fonctionnement des institutions, les éléments qui freinent le désir sexuel. Elle constate que pour les soignants et les familles, la sexualité des résidents relève souvent de comportements dérangeants, particulièrement chez les patients Alzheimer. Elle formule des propositions pour favoriser l'intimité à l'intérieur des établissements et changer la mentalité des soignants par des formations spécifiques. Enfin, l'option suisse d'introduire des assistants sexuels est dans les maisons de repos est abordée.
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