Résumé :
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Après un parcours international impressionnant, malgré son jeune âge (35 ans), qui l’a menée de New York à Doha, Louma Salamé débarque aujourd’hui à Bruxelles. Sa mission ? Reprendre la direction générale de la Fondation Boghossian à la suite de Diane Hennebert. Son lieu de naissance – Beyrouth en pleine guerre civile -, ses racines – elle est Boghossian par sa mère et fille de Ghassan Salamé, ministre libanais de la Culture sous Rafic Hariri -, sa formation – diplômée de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts et des arts décoratifs, à Paris -, son don pour les langues – outre le français, elle parle l’arabe, l’anglais et l’espagnol - ainsi que son expérience – elle a été chargée d’études pour le Guggenheim de New York et s’est distinguée en tant que commissaire d’expositions indépendante -... autant d’éléments qui l’ont préparée à assumer cette fonction au sein de ce centre d’art, lieu de dialogue entre les cultures d’Orient et d’Occident. Rencontre dans le prestigieux cadre restauré de la Villa Empain à Bruxelles avec une jeune femme qui se voit comme un « produit de la méritocratie » et est accessoirement la sœur cadette de Léa Salamé, chroniqueuse de l’émission On n’est pas couché sur France 2. (Extrait du Vif, 3374, p.8)
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