Résumé :
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L'admission d'un patient en milieu hospitalier en vue de subir une intervention chirurgicale est anxiogène et ce, malgré les nouvelles prouesses obtenues en chirurgie et en anesthésie. Cette anxiété préopératoire est un phénomène observé quotidiennement par les infirmières travaillant dans le service de chirurgie. En effet, le bloc opératoire est vecteur d'interrogation et de peur. Ainsi, le nombre de personnes anxieuses reste préoccupant. Cependant, la consultation préopératoire vise à apporter les informations essentielles au futur opéré dans le but de réduire le stress et d'améliorer la période post-opératoire. Malheureusement, cette étape reste soit trop vague, soit trop dense pour le patient, tandis qu'elle paraît accessoire aux yeux des professionnels de la santé. Sur base de confrontations d'articles scientifiques, il est prouvé que l'implication de l'infirmière dans le besoin d'information du patient influence l'état physique et psychologique de ce dernier. Cela diminue même nettement le taux d'anxiété et agit donc positivement sur la période post-opératoire et les complications tels que le retard du processus de cicatrisation ou l'augmentation des risques d'infection.
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