Résumé :
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"Des études ont montré que les organisations soucieuses de leur performance, de leur capacité d'attraction et de fidélisation du personnel et de leur responsabilité sociale doivent se soucier du bien-être de leurs employés. Pour les employeurs, il importe donc de mieux comprendre les déterminants du bien-être des employés afin de pouvoir l'optimiser. Cette étude innove en explorant les liens entre les perceptions des employés à l'égard des conflits et des enrichissements entre leurs vies professionnelle et personnelle et leur bien-être tant subjectif que psychologique. Cette recherche a été menée par questionnaire auprès de 798 cadres ou professionnels. Les résultats confirment que plus les répondants ressentent des conflits "travail-famille" et des conflits "famille-travail" élevés, moins ils expriment de bien-être, tant subjectif que psychologique ; plus les cadres et les professionnels perçoivent des enrichissements "travail-famille" élevés, plus ils ressentent de bien-être subjectif. Toutefois, les liens positifs attendus entre les perceptions des enrichissements "famille-travail" et le bien-être psychologique s'avèrent statistiquement significatifs pour les hommes seulement. Des implications pour la recherche et la pratique sont décrites notamment, à l'égard de l'organisation du travail, de l'appui que peuvent offrir les organisations et du changement des croyances quant à l'opposition des rôles professionnels et personnels." (Ballesteros Leiva, Poilpot-Rocaboy & St-Onge, 2016, p. 87)
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