Résumé :
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Le temps en/des soins palliatifs revêt une dimension singulière. Il n'est pas ce temps linéaire de la personne en bonne santé, ni même celui des servces d'aigu ou de soins de suite. Le temps est ici rythmé par la dimension écliptique de l'évolution de la maladie avec ses latérations, du temps qui reste à vivre ensemble, de la mort à venir comme réalité de plus en plus palpable et tangible. Il vient, en cela, faire rupture avec tout ce que patient, proches mais aussi, soignants ont pu connaître juqu'ici. Il conduit à faire l'expérience du temporaire, du relatif, de la vie au jour le jour. Ce temps d'avère, dans ce contexte, très loin du temps de la science, objectif et mesurable. Il est aussi très loin du Chronos qui régit nos sociétés modernes et, de manière plus spécifique, l'institution hospitalière. Il est un temps vécu, partagé où le concept "de prendre soin" et les mots "accompagnement", "patience" trouvent tout leur sens d'une part du côté des patients et de leurs proches de l'autre, du côté des soignants.
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