Résumé :
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"Dès le XIXe siècle, une intense diatribe souligne les dangers de l'oisiveté du travailleur, condamné à se livrer à la débauche sur son temps libre. Dans l'entre-deux-guerres, le quotidien sportif L'Auto, fondé en 1900 par Henri Desgrange, participe activement à la lutte déclarée contre ces maux. Acteur d'une popularisation sportive aux côtés des industries, des fédérations puis de l'État, le journal tient un discours aux visées plurielles. Il assure une couverture médiatique d'envergure des sports patronal et corporatif, faisant apparaître des objectifs sociaux et économiques communs au monde de l'entreprise. Cette ligne éditoriale conciliante n'affecte aucunement l'attachement originel et indéfectible de L'Auto à défendre ses vues en matière d'hygiénisme et de morale sportive." (Busseuil, 2016, p. 23)
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