Résumé :
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Les césariennes représentaient 20 % des accouchements en France en 2010 avec un taux stable depuis 10 ans. Les indications des césariennes programmées sont bien définies, notamment pour les utérus cicatriciels, les macrosomies foetales, les grossesses gémellaires et les présentations du siège. Des complications chirurgicales (hémorragie, plaies urinaires ou digestives) et anesthésiques (hypotension artérielle après anesthésie loco-régionale, complications de l?anesthésie générale) peuvent avoir lieu pendant l?acte opératoire. Des complications postopératoires peuvent survenir à court terme (hémorragie, infection, thrombose veineuse) mais les césariennes sont aussi responsables de complications à plus long terme, telles que le placenta accreta ou la rupture utérine qui peuvent influencer le pronostic obstétrical futur. La réhabilitation précoce permet d?accélérer et d?améliorer la récupération physiologique post-césarienne. Cette attitude proactive permet de simplifier les soins postopératoires et représente la base d?une prise en charge centrée sur la patiente, son nouveau-né et le conjoint, facilitant la constitution de ces nouveaux liens familiaux.
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