Résumé :
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La négociation des soins fait écho à l’idée que le patient doit avoir
une place et un rôle accrus dans le champ de la santé.
Traditionnellement, dans la relation soignant-soigné, le savoir
appartenait au premier qui imposait ses décisions au second.
Aujourd’hui, dans un contexte qui prône le malade comme acteur du soin,
il faut s’assurer que la négociation ne soit pas un alibi humaniste. En
psychiatrie, les soins sous contrainte et le déni de la pathologie
rendent le soin négocié encore plus complexe. Pourtant, faute de
négociation, la prise en charge est vouée à l’échec.
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