Résumé :
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Par ce texte je voudrais exprimer un sentiment, une opinion, un non dit dont la prise en compte, la reconnaissance me semble un préalable à toute velléité de développement de la culture palliative. Il est exclu que l’accompagnement de l’ensemble des personnes en fin de vie relève des « spécialistes en soins palliatifs » et encore moins des unités de soins palliatifs. Or, à la référence du droit aux soins palliatifs (pour tous évidemment), correspond le devoir des médecins d’assurer ce droit. Malheureusement force est de constater que l’adéquation entre droit et devoir n’existe pas et que cette inadéquation ne s’améliore que très partiellement malgré le développement immense des soins palliatifs dans la pratique, la réflexion, la recherche depuis les années 1990.
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