Résumé :
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L'insuffisance cardiaque chronique voit sa prévalence augmenter, elle est associée à une lourde mortalité et à des hospitalisations longues et prolongées. Actuellement, six classes thérapeutiques différentes ont démontré un effet bénéfique sur la morbi-mortalité dans l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection altérée : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les bêtabloquants, les antagonistes des récepteurs minéralo-corticoïdes, les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, l'ivabradine et le sacubitril-valsartan. Si la stratégie thérapeutique est bien codifiée dans l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection altérée, il n'en est pas de même dans l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée où aucun traitement n'a démontré de bénéfice sur la mortalité alors que la spironolactone réduit le nombre d'hospitalisations pour insuffisance cardiaque. L'arsenal thérapeutique actuel a permis une réduction de la mortalité liée à cette pathologie, mais le fardeau des hospitalisations et réhospitalisations demeure mal contrôlé.
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