Résumé :
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L'auteur analyse l'influence des organisations internationales, comme la Banque mondiale, sur les système de santé, en s'inspirant des travaux de Xavier Merrien. Il montre l'évolution des projets économiques vers de moins en moins de régulation du marché et la conséquence de ce paradigme sur le rôle de l'état, des acteurs sociaux et sur le système de santé. Face à la prédominance du marché, l'auteur s'interroge : quelles voies s'offrent à acteurs locaux pour transformer les politiques sociales, les systèmes de santé à partir de la base ? Il fait appel à la "théorie de la transition" qui met en avant le caractère systémique du phénomène de transformation. Il existe trois niveaux dans la dynamique de la transition : : (1) la niveau macro des paysages (tendances lourdes des phénomènes économiques, démographiques, idéologiques), (2) le niveau méso du régime dominant (structures, acteurs et infrastructures,...) et enfin (3) le niveau micro des niches de transition (acteurs locaux et pratiques individuelles). L'auteur montre comment des évènements au niveau du paysage (crises financières, conflits, les bouleversements climatiques) peuvent être des fenêtres d'opportunité pour induire une transformation sur la base des innovations de niche.
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