Résumé :
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"L'année 2017 fut, pour la Cour, celle de la gestion de l'après-crise de l'été 2015 dont les répercussions ne cessent de se faire sentir sur la scène européenne. La Cour s'est adonnée à divers exercices d'équilibre : entre la confiance mutuelle et les droits fondamentaux, entre les valeurs de l'Union et l'identité nationale, entre l'intégrité de l'espace Schengen et les compétences de police des États membres, entre la protection procédurale de l'étranger et l'efficacité des politiques migratoires, entre la protection de l'ordre public et la prise en considération de la situation particulière de chaque étranger. Alors que la Cour s'est prononcée sur la dimension interne du droit européen de l'asile et de l'immigration, en réaffirmant les obligations des États membres telles qu'elles découlent des textes, elle a évité de se prononcer sur la dimension externe de la politique européenne de l'asile et de l'immigration." (Extrait du Journal de droit européen n°247)
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