Titre : | Directives anticipées dans la relation médecin–malade : points de vue de patients (2018) |
Auteurs : | Anne-Cécile Valsesia ; Bernard Paternostre ; Carine Crouzet |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Médecine palliative (vol. 17, n° 3, juin 2018) |
Article en page(s) : | p. 177-185 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Directives anticipées ; Droits des patients ; Oncologie médicale ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Tumeurs |
Résumé : |
Contexte : Depuis 2005, la loi Leonetti permet à toute personne majeure de rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait, un jour, hors d’état d’exprimer sa volonté. Malgré cela, en 2012, seuls 2,5 % des personnes concernées avaient rédigé des directives anticipées. Elles sont, encore aujourd’hui, très peu évoquées avec les patients bien que ces derniers soient accompagnés, au long de la maladie, par le médecin généraliste, l’oncologue et l’équipe soignante. Matériel et méthodes : L’étude a été réalisée, au travers d’entretiens semi-dirigés, auprès de patients en hôpital de jour d’oncologie, afin de recueillir leurs opinions sur les directives anticipées. Les entretiens, qui se sont déroulés au sein de deux centres hospitaliers girondins, ont été enregistrés, retranscrits mot à mot, puis ont fait l’objet d’une analyse de contenu. Résultats : Trente et une personnes ont été interrogées et ont majoritairement exprimé être favorables aux directives anticipées. Une approche anticipée, en début de maladie grave, et personnalisée semble préférable. Les patients sont demandeurs d’informations et de soutien durant la maladie et dans leurs prises de décisions. Ils ont des attentes précises et spécifiques à chaque praticien. Conclusion : Malgré le faible échantillon, ces données montrent que la relation médecin–malade conditionne l’abord des directives anticipées qui doit être personnalisé. La littérature relève que des échanges courts, répétés et interactifs permettraient un taux de rédaction supérieur. Néanmoins l’implication (temporelle et émotionnelle) requise pour les médecins peut freiner cette démarche. À partir de cette étude, trois perspectives peuvent être envisagées : évaluer l’impact psychologique de l’évocation des directives anticipées, évaluer l’efficacité d’échanges répétés sur ces directives et, le cas échéant, proposer un accompagnement dans la démarche de leur rédaction. |
Résolveur de lien : | DOI : 10.1016/j.medpal.2018.03.003 |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | MED. PAL 18-3 | Empruntable | Disponible |