Résumé :
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À lire les commentaires qui accompagnent les publications des comparaisons internationales des performances scolaires, il semblerait que le devenir des enfants se joue entièrement à l'École et jamais ailleurs. C'est trop d'honneur. Ce serait là, et seulement là, qu'il faudrait mettre plus de moyens, faire preuve d'inventivité, ou au contraire pointer du doigt de prétendues dérives et de mauvaises méthodes. Pourtant, sur les onze premières années de sa vie - celles, essentielles, qui précèdent l'entrée au collège - un enfant n'aura passsé que 7% de son existence en classe! Même scolarisé, l'école ne représente jamais que 10% de son temps annuel. Quant au nombre de jours de présence effective, noussommes bons derniers avec cette exception française qu'est la semaine de quatre jours, réclamée même par ceux chez qui elle fera tant de dégâts... Face à ce constat accablant de journées de classe bien trop rares, mais beaucoup trop lourdes, nous devons réfléchir aux conseils à donner dan le cadre de la co-éducation et des relations familles/école.
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