Résumé :
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La présence d'une immunoglobuline monoclonale dans le sérum ou l'urine traduit l'existence d'un clone anormal de cellules B. En cas de forte masse tumorale, le problème est celui du traitement. Parfois, le clone n'est pratiquement pas détectable, mais la gammapathie s'associe à des complications non directement liées aux cellules tumorales mais secondaires à la présence de l'immunoglobuline monoclonale. Le plus souvent, les lésions résultent de dépôts de l'immunoglobuline monoclonale, organisés ou non. Les autres mécanismes incluent une activité auto-anticorps, la formation d'immuns complexes ou une dérégulation du système complémentaire. Enfin, dans certains cas, la physiopathologie reste à déterminer. Les complications d'aval des gammapathies sont protéiformes et peuvent toucher divers organes, principalement le rein, la peau et le système nerveux périphérique. Un retard diagnostique peut mettre en jeu le pronostic vital ou fonctionnel. Un examen clinique rigoureux, et des explorations appropriées face à certaines situations sont donc nécessaires afin de mettre en place un traitement adapté, ciblant le plus souvent le clone sous-jacent.
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