Résumé :
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Terme aujourd'hui galvaudé et détourné de son sens véritable associé à la perte irréversible d'un être humain, le processus de deuil plonge le sujet dans un état pouvant devenir pathologique. Le soignant, exposé à la mort de patients, est susceptible de voir les limites de son clivage fonctionnel s'effondrer, en particulier lorsqu'il est confronté au décès d'un parent. Surgissent alors les nécessités d'un cadre élaboratif tiers permettant un espace de représentation et de symbolisation de la propre mort du soignant. En effet, il est indispensable que le soignant lui-même se confronte à ses propres conceptions et croyances relatives à la mort.S’il peut paraître « blindé » face à la mort, le soignant est lui aussi déséquilibré après le décès d’un proche. Dans sa pratique clinique, il doit alors se confronter à ses propres conceptions et croyances. Cas cliniques et repères théoriques.
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