Titre :
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Adénomyose kystique juvénile : une cause rare de dysménorrhée sévère chez la jeune femme (2019)
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Auteurs :
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Dorien De Clercq ;
Walter Kuchenbecker
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Gunaïkeia (Vol. 24, n° 2, 15 mars - 15 avril 2019)
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Article en page(s) :
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p. 31-36
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Langues:
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Français
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Sujets :
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Paramédical (MeSH)
Adolescent
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Diagnostic
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Dysménorrhée
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Endométriose intra-utérine
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Présentations de cas
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Thérapeutique
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Tags :
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kystectomie laparoscopique
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Résumé :
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L'adénomyose kystique juvénile (AKJ) doit être envisagée dans le cadre du diagnostic différentiel chez les jeunes femmes souffrant de dysménorrhée primaire/secondaire sévère résistante à la médication. La rareté de cette affection complique toutefois son diagnostic pré-opératoire, si bien que la pose tardive du diagnostic demeure problématique pour ces jeunes patientes. Dans un premier temps, l'AKJ est souvent diagnostiquée à tort comme une malformation utérine congénitale avec hématométrie dans une corne utérine non communicante. Même avec les techniques d'imagerie adaptées, à savoir l'échographie et l'IRM, le diagnostic de cette entité n'est pas toujours aisé. La kystectomie laparoscopique est le traitement chirurgical de prédilection et donne d'excellents résultats à moyen terme. Une dysménorrhée primaire ou secondaire persistante doit être prise au sérieux et, en l'absence de réaction au traitement médicamenteux standard, les examens complémentaires nécessaires doivent systématiquement être réalisés. L'AKJ nécessite en effet une intervention thérapeutique ciblée.
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