Résumé :
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Nos choix nutritionnels peuvent influencer significativement notre espérance de vie et le risque de cancer. Les études épidémiologiques et en particulier les méta-analyses, ont permis de proposer une association positive avec un niveau de preuve convaincant entre la consommation de charcuteries et le risque de cancer du côlon. Sur cette base, Le centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé en octobre 2015 la consommation de charcuteries comme cancérigène pour l'homme. Plusieurs hypothèses impliquant les lipides, les protéines, les amines hétérocycliques. plusieurs hydrocarbures polycycliques issus de la cuisson à haute température, et les composés N-nitosés et le fer héminique ont été proposées dans la littérature pour expliquer l'effet promoteur des charcuteries. Cet effet promoteur du fer héminique s''explique par sa capacité à induire une forte peroxydation lipidique ... (Extrait de CND, 5/2019, Sup., P.5S41)
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