Titre : | Facteurs associés à la réussite d’une tentative voie basse après une césarienne : une étude observationnelle rétrospective monocentrique (2019) |
Auteurs : | E. Vecchioli ; A. Benachi ; I. Monier |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La Revue Sage-Femme (5, novembre 2019) |
Article en page(s) : | p. 272-277 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Accouchement par voie vaginale après césarienne ; Antécédents gynécologiques et obstétricaux ; Cicatrice ; Étude d'observation ; Facteurs de risque ; Utérus |
Résumé : |
Objectif : Identifier les facteurs maternels, obstétricaux et néonataux associés à la réussite d’une tentative voie basse après césarienne.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective entre le 1er janvier 2013 et le 26 octobre 2016 dans une maternité universitaire de type 3. La population d’étude incluait 337 femmes porteuses d’un utérus unicicatriciel dont l’origine était une césarienne, avec une tentative de voie basse et un enfant unique né vivant en présentation céphalique à 37 SA ou plus. Résultats : Au total, 226 femmes (67,1 %) ont accouché par voie basse. Les facteurs associés à un succès de tentative voie basse après césarienne étaient l’antécédent d’accouchement par voie basse (OR=3,5 [1,8–7,0]) et si celui-ci a eu lieu après la césarienne (OR=3,8 [1,2,5–9]). Les facteurs associés à un échec d’accouchement par voie basse étaient l’obésité≥30kg/m2 (OR=0,3 [0,2–0,6]), l’absence d’analgésie péridurale (OR=0,2 [0,1–0,4]), le déclenchement artificiel du travail (OR=0,5 [0,3–0,8]), un accouchement≥41 SA (OR=0,5 [0,3–0,9]) et avoir un enfant de sexe masculin (OR=0,6 [0,4–0,9]). L’âge maternel, l’existence d’une pathologie pendant la grossesse, l’utilisation d’oxytocine pendant le travail et le poids de naissance n’étaient pas associés à la voie d’accouchement. Conclusion : La décision de la voie d’accouchement en cas d’utérus unicicatriciel nécessite une évaluation minutieuse des facteurs anténataux et obstétricaux afin d’estimer la probabilité de réussite d’un accouchement par voie basse et d’éviter les risques associés à cette voie d’accouchement, notamment le risque de rupture utérine. |
Résolveur de lien : | DOI : 10.1016/j.sagf.2019.05.001 |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | REV.SAG 19-5 | Empruntable | Disponible |