Résumé :
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Le rôle des facteurs immunologiques et de l’inflammation dans le développement des maladies cardiovasculaires est connu : tant l’immunité innée que l’immunité adaptative cellulaire et humorale occupent une place importante. Cela a des implications essentielles pour le développement des maladies cardiovasculaires chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes et les patients transplantés, en particulier, chez qui l’athérosclérose est plus fréquente que dans la population générale. De plus en plus, il apparaît que les immunosuppresseurs ont des effets divergents sur le développement de l’athérosclérose. D’une part, ils favorisent parfois l’expression de facteurs de risque classiques tels que l’hypertension, le diabète ou la dyslipidémie mais d’autre part, ils inhibent les mécanismes immunologiques qui favorisent le développement de l’athérosclérose ou qui mènent à l’instabilité de la plaque. Récemment, des succès variables ont été enregistrés dans les études CANTOS et CIRT grâce, respectivement, au blocage de l’IL-1β et au méthotrexate chez des patients présentant un risque cardiovasculaire accru. Des essais sont en cours pour identifier les effets de médicaments anti-inflammatoires alternatifs comme la colchicine dans des populations à haut risque.
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