Titre : | Personne de confiance et directives anticipées : discussion sur la fin de vie en médecine générale (2019) |
Auteurs : | Frédérique Marque-Pillard ; Isabelle Giraud-Ogier ; Emilie Mouchet ; Rénald Lanfroy ; Frédérique Claudot |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Médecine palliative (Vol. 18, n° 6, Décembre 2019) |
Article en page(s) : | p. 293-300 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Accompagnement de la fin de la vie ; Communication ; Consentement d'un tiers ; Directives anticipées ; France ; Législation ; Médecine générale ; Médecins généralistes |
Résumé : |
Objectif : La loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie demande aux médecins traitants d’informer leurs patients de leur possibilité de rédiger des directives anticipées et de désigner une personne de confiance. Le but de cette étude était de déterminer comment les médecins traitants envisagent la discussion sur la fin de vie avec leurs patients.
Méthode : Il s’agit d’un étude par focus group réalisée auprès de médecins généralistes traitants de Lorraine entre novembre et décembre 2016. Les entretiens ont été enregistrés, retranscrits mot à mot, et une analyse qualitative de contenu triangulée a été réalisée. Résultats : Trente-deux médecins généralistes répartis en cinq groupes de discussion ont participé. Les médecins souhaitaient que la discussion sur la fin de vie soit initiée par leurs patients, dans les suites d’une médiatisation. La discussion devait permettre une démarche en trois temps : expliquer ses droits au patient, l’accompagner dans sa réflexion, éventuellement avec des confrères spécialistes ou des psychologues, puis l’aider à retranscrire ses volontés. À la demande du patient, la personne de confiance pourrait assister à cette discussion. Un temps dédié de consultation serait souhaitable, mais nécessiterait une éducation de la patientèle à ne venir que pour ce sujet. Certains envisageaient plusieurs consultations, selon les besoins du patient. La durée moyenne de la consultation serait adaptée au patient. Elle était estimée à 30 minutes. Une rémunération appropriée était demandée. Conclusion : La discussion sur la fin de vie est un processus complexe nécessitant d’être reconnu, notamment via une consultation dédiée et une rémunération adaptée. |
Résolveur de lien : | DOI : 10.1016/j.medpal.2019.06.005 |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | MED.PAL 19-6 | Empruntable | Disponible |