Résumé :
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Penser la bientraitance impose de penser non seulement les relations qui s’établissent entre les professionnels et les patients, les résidents, les aidants ou les personnes de confiance, mais également celles qui résultent du management interne. De nombreux travaux recensés par la Haute Autorité de santé confirment les liens puissants qui existent entre qualité de vie au travail, bientraitance et qualité des soins. Malgré des facteurs qui contreviennent à une telle dynamique (organisation en silo, sentiment que le travail n’est pas bien fait, verticalité du management), des mouvements de fond contribuent au déploiement d’une politique en faveur de la bientraitance à la fois à l’initiative des organisations (gestion des événements indésirables, staffs pluridisciplinaires, analyse des situations critiques) et à l’initiative conjointe des usagers et des professionnels pour associer le savoir lié à l’expérience du patient ou de l’aidant et le savoir clinique.
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