Résumé :
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Les médecins sont convaincus que la santé sexuelle fait partie de la santé. De leur côté, les patients souhaiteraient que leur médecin leur parle de leur vie sexuelle. Malgré cela, seuls 10% des patients présentant une plainte sexuelle en parlent avec un professionnel de santé. Et ce fait se produit même dans les situations cliniques où l’on sait que des répercussions sexuelles sont fréquentes. Parmi les raisons évoquées, le manque de temps, le manque de réseau (à savoir la personne vers qui orienter), le manque de formation, le manque d’outils s’ajoutent à la peur du médecin d’être intrusif lorsque le sujet n’est pas abordé par le patient. C’est parce que ces obstacles existent que le service de psychosomatique de l’UCL à Mont-Godinne avait mis sur pied, sous la supervision du Pr Christine Reynaert, une journée de réflexion sur ce thème.
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