Résumé :
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Le dopage concerne de 3 à 5 % des enfants et adolescents sportifs, soit environ 240000 jeunes licenciés en France. Ce pourcentage, qui est plus élevé chez les garçons, augmente avec l’âge et surtout avec l’engagement sportif, c’est-à-dire le nombre d’heures de pratique hebdomadaire, les compétitions et leur niveau. La recherche de performance est le déterminant central de ces conduites. La contribution du praticien à la prévention du dopage repose sur un repérage précoce systématique à partir d’indicateurs non pathognomoniques : estime de soi peu élevée, anxiété, influençabilité à la pression des pairs, exigence de résultats, crainte de l’échec, intention d’essayer exprimée par le jeune, consommation d’autres substances (tabac, alcool, cannabis).
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