Titre : | Caractéristiques de la première promotion nationale d’internes du nouveau diplôme d’études spécialisées de médecine d’urgence (2018) |
Auteurs : | M. Baron ; P. Hausfater ; Y. Yordanov |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Annales françaises de médecine d'urgence (Vol. 8, n°5, Octobre 2018) |
Article en page(s) : | p. 289-294 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Enseignement spécialisé en médecine ; Étudiant médecine ; Étudiants des professions de santé ; France ; Internat spécialité paramédicale ; Médecine d'urgence ; Motivation |
Résumé : |
Introduction : Depuis novembre 2017, la médecine d’urgence est filiarisée en France. Le profil des internes ayant choisi cette spécialité à l’issue de l’examen classant national, inconnu actuellement, différerait de celui de leurs aînés du diplôme d’études spécialisées complémentaire. Nous avons voulu connaître les caractéristiques des étudiants inscrits en phase socle du nouveau diplôme d’études spécialisées de médecine d’urgence, les motivations de leur choix et leur vision de leur futur exercice.
Méthode : Nous avons mené une étude épidémiologique transversale déclarative à partir d’un questionnaire anonyme envoyé par courriel à tous les internes de phase socle du diplôme de médecine d’urgence affectés en 2017 dans les 28 subdivisions françaises. Résultats : Trois cent soixante-dix-sept internes ont répondu, dont 51 % de femmes, et l’âge moyen était de 26 ans. Quatrevingt- six pour cent avaient réalisé un stage aux urgences et 44 % un stage ou des gardes en service d’aide médicale urgente. La médecine d’urgence était un premier choix chez 81 % des étudiants et un choix par défaut chez 18 %. Leurs principales motivations étaient la transversalité de la spécialité, les gestes techniques, le contexte aigu, le travail en équipe et les lieux d’exercice variés. La majorité souhaitait exercer à l’hôpital public. Quatre-vingt-douze pour cent envisageaient un exercice partagé entre urgences et service d’aide médicale urgente. Leurs principales craintes concernaient l’absence de réorientation possible et l’épuisement. Discussion : La très grande majorité des internes du diplôme d’études spécialisées de médecine d’urgence sont venus vers la spécialité par choix. Malgré leur jeune expérience, ils ont des idées bien précises du type de pratique qu’ils souhaiteraient. L’exercice exclusif, qu’il soit aux urgences ou en service mobile d’urgence et de réanimation, ne semble plus être le modèle idéal pour ces jeunes professionnels qui plébiscitent l’exercice partagé. |
Résolveur de lien : | DOI : doi.org/10.3166/afmu-2018-0092 |
En ligne : | https://afmu.revuesonline.com/articles/lvafmu/pdf/2018/05/lvafmu_2018_sprurge000953.pdf |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | ANN. FRA. 18-5 | Empruntable | Disponible |