Résumé :
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Le bénéfice de la pratique du sport pour les enfants et adolescents n’est plus à démontrer, tant sur le plan somatique que psychique et social. Cependant, dans certaines conditions, des effets délétères peuvent survenir concernant la croissance staturopondérale, la puberté, le cycle menstruel, la minéralisation osseuse et des blessures musculo-tendino-squelettiques à répétition. Ces effets sont souvent induits par une activité physique intense d’entraînement et de compétition non compensée par un apport nutritionnel adéquat par rapport à la dépense énergétique. Cela impacte les axes hormonaux somatotrope et gonadotrope. Certains sports sont plus à risque que d’autres. Il est nécessaire d’instaurer, surtout pour les sportifs de haut niveau, un suivi médical, nutritionnel et psychologique adapté et de motiver encadrants et famille, d’autant que l’utilisation de produits dopants peut exister même dans ces populations de jeunes sportifs.
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